LEXIQUE

En menuiserie, l'âme est la partie centrale d'un ouvrant. Elle peut être isolante. On parle aussi d'âme pour certains panneaux (trois plis).

Technique d’assemblage des bois par collage bout à bout. L’aboutage permet de renforcer considérablement l’homogénéité, les qualités mécaniques du bois et l’esthétique.

Pièce inférieure du dormant d’une fenêtre venant s’appuyer sur la maçonnerie ou partie inférieure d’un encadrement de baie. Il permet la pose de la fenêtre et comprend généralement un rejet d’eau.

Zone extérieure du bois qui, dans l’arbre, contient des cellules vivantes et des matières de réserve (fréquemment de couleur plus claire que le duramen mais pas toujours différencié distinctement du duramen).

Le traitement par autoclave imprègne le bois d’une solution antiseptique à base de cuivre et de sels boriques sous vide d’air. Le bois traité à cœur en autoclave est ainsi plus résistant aux champignons et aux insectes. Gage de durabilité.

Avis formulé par un groupe d'experts sur un procédé ou un produit ne faisant pas l'objet d'une norme ni d'un document technique unifié (DTU), après instruction d'un dossier comportant en particulier des résultats d'essais, et ayant généralement une validité limitée dans le temps.

Bois scié comportant quatre arêtes vives, généralement à 90°.

Planche de bois ou de panneau formant un habillage ou fixée en bout des chevrons et sur laquelle se fixent les crochets de gouttière.

Éléments d’habillage d’une construction : rainurés, ils s’emboîtent les uns dans les autres comme du parquet.

Tronçon de bois, aussi appelé rondin de bois, avec une longueur fixe.

Bille découpée sur le plus fort diamètre de la grume.

Nœud ne présentant aucune trace de pourriture.

Planche fine, étroite, très décorative, avec ou sans finition utilisée pour recouvrir les plafonds et les murs intérieurs. Les techniques de rabotage permette également d'obtenir une multitude d'effets de surface.

Un bois abouté est sans défaut structurel car il est issu d’un collage en longueur de chutes de bois avec entures. Grâce à cet usinage, le Bois Massif Abouté (BMA) est hyper stable dans le temps avec une résistance mécanique plus élevée.

Prédébit ayant reçu un usinage supplémentaire destiné à lui donner des exigences d’écarts admissibles plus étroits.

Bois scié, sans finition. Ce bois est rugueux au toucher car les fibres de bois sont apparentes. Répond aux exigences d’écarts admissibles normalisés.

Même principe que le bois abouté, avec une opération de contre-collage, ce procédé est utile pour utiliser des sections de grande longueur. Esthétique pour des éléments apparents de structure de charpente par exemple les poutres des infrastructures sportives type gymnases.

Troncs (ou grumes) assez gros pour pouvoir être sciés, tranchés (qualité supérieure), ou déroulés.

Ouvrage littéraire technique visant à traiter d’un objet spécifique. Ils font l’objet de renvois réciproques avec les DTU ou normes particulières. Ils sont disponibles via le site du CSTB en version payant via un abonnement.

Ouvrage littéraire technique rédigé par le fabricant et non soumis à validation extérieure. Ce document définit les conditions de pose d’un produit, ou d’une technique en complément d’un avis technique existant ou pour valoriser les performances générales d’une référence.

Panneau constitué de baguettes assemblées en quadrillage.

Sur un tronc d'arbre coupé, il s'agit des cercles concentriques. Ils correspondent à la croissance annuelle de l'arbre. Les cernes permettent la datation des bois ouvrés.

Pièce de charpente fixée sur les pannes de couverture et recevant les liteaux.

La classe d'un bois détermine son degré de résistance à l'humidité. La norme NF EN 335-1 à 3 a fixée 5 classes d'emploi d'une essence de bois. La classe 1 correspond à la résistance la plus faible, la classe 5 à la résistance la plus élevée.

Donnée caractérisant les constructions réalisées à une altitude supérieure à 900 mètres impliquant des conditions particulières de mise en œuvre.

Pour un matériau, c’est le flux de chaleur qui traverse sa paroi sur 1 mètre d’épaisseur pour 1 mètre de surface, avec une différence de 1° entre les deux faces de cette paroi. Cette propriété traduit la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur par conduction. La chaleur se propage à l’intérieur du matériau, de particule à particule. C’est une donnée intrinsèque à chaque matériau qui caractérise donc uniquement ses performances isolantes. Plus le lambda est faible, plus le matériau est résistant au transfert par conduction. la conductivité thermique est exprimée en watt par mètre et par degré Celsius [W/m.°C] ou degré Kelvin [W/m.°C]

Assemblage de pièces de bois (ou panneaux) par collage à plat, pour augmenter l’épaisseur ou la largeur.

Face non-apprêtée d'une pièce de bois ou d'un panneau.

Transport d'énergie dans une masse fluide (gaz ou liquide) par déplacement de matières.

S’utilise principalement pour la menuiserie, équivaut à la hauteur x la largeur de la porte, dormant inclus. Certain bardage sont vendus en dimension hors tout laissant ainsi le choix du recouvrement.

Dimension entre chaque bord du dormant.

Dimension de la porte correspondant à la partie visible depuis l’extérieur. Une fois la porte posée = dimensions une fois la maçonnerie et sa finition terminée.

Variations de la couleur naturelle du bois liées généralement à la présence de champignons.

C’est le châssis fixe d’une menuiserie, scellée à une maçonnerie, sur lequel s’articule un châssis mobile.

Partie extérieure de la grume.

Document Technique Unifié. Il s’agit d’un ouvrage littéraire technique disponible en version payante par abonnement ou sur commande sous forme papier ou numérique au près du CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment). Les DTU existent pour la majorité des domaines d’emplois du bâtiment.

Résistance naturelle du cœur du bois (duramen) aux agressions extérieures (champignons, insectes…).

Cylindre de bois inactif, imprégné de tanins de couleur foncée, situé autour du cœur d’un arbre d’un certain âge.

L’éco certification ou la certification de la gestion durable des forêts, consiste en la délivrance, par un organisme indépendant, d’un certificat garantissant que la gestion des ressources naturelles des produits commercialisés respecte un cahier des charges. Ce dernier comprend des exigences soit en terme de procédures de gestion des ressources naturelles, soit de niveau de performance de cette gestion, ou, soit les deux. La certification concerne d’une part la gestion des forêts proprement dite, et d’autre part, les produits issus de ces forêts avec la mise en place d’un processus de traçabilité ou chaîne de contrôle de l’origine des bois. Il existe 5 systèmes de certification dans le monde. La France et plus largement l'Europe a choisi le PEFC (Pan European Forest Certification) mieux adapté à la petite propriété forestière. A noter le caractère non obligatoire de cette démarche.

"Membrane ou film de faible épaisseur perméable à la vapeur d’eau disposée sous la couverture pour améliorer et réguler la ventilation de celle-ci. La mise en œuvre des écrans de sous toiture est dictée par les avis techniques des fabricants et par les cahiers du CSTB y faisant référence."

Traduit le fait de rendre un lieu (habitation, bureaux…) étanche aux flux d’air afin de limiter au minimum les pertes d’énergie et les gênes occasionnées. La satisfaction à l’exigence relative à cette fonction est à examiner tant en partie courante qu’aux joints et liaisons entre murs, planchers, toiture.

Une classification européenne caractérisant la performance au feu intrinsèque d’un produit de la construction. Le plus haut classement correspond aux produits incombustibles, ils obtiennent la classe A1. Cette classe A1 est supérieure à l’ancien classement français M0. Sont également prisent en compte les émanations de fumée la présence de gouttelettes incandescentes...

Famille, espèce à laquelle appartient un arbre.

Portion de la surface arrondie de la bille restant apparente sur le bois scié, avec ou sans écorce.

Le Forest Stewardship Council est un organisme international à but non lucratif qui encourage les bonnes pratiques de gestion environnementale des forêts du monde. Le FSC fait la promotion d’un programme international de certification des produits forestiers qui garantit que le produit vient d’une forêt bien aménagée et qu’il satisfait à des critères d’intendance forestière reconnus à l’échelle internationale.

Pièce de bois ayant été sciée des quatre côtés.

Nom donné aux ouvrages et techniques ayant attrait à la production de chaleurs tels que cheminées, foyers, inserts, conduits.

Fente superficielle pouvant apparaître sur le bois sec après sciage ou intempéries.

Grain caractérisé par la présence de cellules de dimension petite et/ou de couches d’accroissement étroites et régulières.

Tronc de l'arbre abattu, écimé et débarrassé des branches et généralement de son écorce.

Masse d’eau contenue dans le bois, exprimée en pourcentage de sa masse anhydre (qui ne contient pas d’eau).

Faculté du bois à laisser pénétrer un produit de traitement ou de finition.

Qui ne peut pourrir. Employé pour les bois considérés pour résister plus de 20 ans, dans les conditions les plus agressives (eau, eau de mer, mise en terre,...).

C’est la capacité d’un corps à stocker de la chaleur. Elle est caractérisée par la capacité thermique. L’objectif de l’inertie thermique d’une paroi opaque est de restituer la chaleur ou la fraicheur stockée en décalage avec les variations thermiques en dehors et dans le bâtiment. La vitesse de stockage ou de déstockage de la chaleur est déterminée par deux autres grandes valeurs : la diffusivité et l’effusivité.

Consiste à injecter pneumatiquement sous pression et à sec les fibres dans une cloison verticale ou inclinée, tels des rampants de toiture, ou encore des sous planchers.

C’est la marque de conformité répondant aux exigences de performance définies dans les normes de certification européenne CEN/CENELEC.

C’est la FCBA qui délivre des certifications de produits aux marques CTB, ci-dessous les certifications relatives aux panneaux d’agencement et de construction. CTB-S: certification de produits de panneaux de particules pour emploi en milieu sec. CTB-H : certification de produits de panneaux de particules avec risque d’humidification temporaire. CTB-X : certification de produits et panneaux contreplaqués pour emploi extérieur. CTB-C : certification de produits de panneaux contreplaqués pour emploi de coffrage. CTB-RH : certification de produits de panneaux de fibres de moyenne densité (MDF-HLS) pour emploi en milieu intérieur avec risque d’humidification temporaire.

Espace ventilé ou non ventilé définit entre deux matériaux de construction visant à réguler les échanges gazeux (air, vapeur d’eau,…) et liquides (eau de condensation,…). Nécessaire pour toute pose de revêtement muraux et sur plafond.

Ou bois lamellé est un procédé de fabrication, consistant à coller des lamelles, généralement de bois, avec les fibres du matériau dans le même sens. Les essences les plus utilisées pour le lamellé-collé sont l’épicéa, le sapin, le pin sylvestre, le douglas et le mélèze.

Pièce de bois fixée sur les chevrons et servant d'ancrage aux tuiles.

Produit couramment utilisé au même titre que le lamellé-collé ou le contrecollé dans les structures bois exigeant une haute performance et une très grande résistance mécanique. Utilisé comme matière principale ou comme matériau associé, ses caractéristiques permettent son emploi dans tous les usages de planchers, charpentes, portiques et bâtiments industriels, agricoles et autres.

Pièce de bois de charpente généralement de section 75 x 225 mm.

Depuis le premier avril 2004, tous les panneaux à base de bois destinés à la construction doivent porter ce marquage. Il atteste des caractéristiques du produit pour qu’il puisse répondre aux 6 exigences de la norme EN 13986 : résistance mécanique et stabilité, sécurité en cas d’incendie, hygiène santé et environnement, sécurité d’utilisation, isolation acoustique, économie d’énergie et isolation thermique.

Valeur de la masse d’un bois qui ne contient plus d’eau.

Partie d’une branche englobée dans le bois.

Nœud apparent sur la surface périphérique d’un bois rond.

Nœud n’apparaissant pas à la surface périphérique d’un bois rond.

Nœud apparaissant sur deux côtés opposés d’un bois scié.

Matériau assurant l’isolation phonique et la résistance des portes.

Signifie "œil" en latin. Il s'agit d'une petite ouverture ronde ou ovale dans une porte.

Ensemble des pièces de bois formant la structure porteuse d’un mur.

Pièce de charpente porteuse entre deux murs ou deux fermes supportant les charges de couverture.

Famille d’éléments plans dérivés du bois comme les panneaux de particules, les contreplaqués, les lattés, les panneaux de fibres et les panneaux OSB.

Panneau composé de fins copeaux de bois provenant de rondins et de recyclage de produits connexes provenant de la première transformation du bois, pressés et collés.

De l’anglais Oriented Strand Board. Panneau composé de longues lamelles de bois, orientées et disposées en trois couches croisées, collées et pressées.

Baguette de bois ou profilé qui maintient un vitrage dans la feuillure de son châssis et qui remplace le mastic.

Film ou membrane de faible épaisseur, non perméable à la vapeur d’eau, disposée contre le parement intérieur des locaux à isoler et visant à réguler la diffusion de la vapeur d’eau dans la paroi et éviter les phénomènes de condensation.

Face qui, selon des règles de classement normatives, est jugée la meilleure.

L’objectif de la mesure est de visualiser les infiltrations d’air parasites et de quantifier la perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment. Pour cela, il faut créer artificiellement une variation de la pression interne du local testé afin de produire une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur, génératrice de flux d’air.

Caractéristique d’un matériau sur sa capacité à laisser passer la vapeur d’eau.

Le plot représente des plateaux ou planches de bois obtenus par sciage d'une grume dans la longueur. Le débit du bois en plot est très courant. Les plots sont utilisés pour la rénovation, l’agencement, la parqueterie ou encore la menuiserie. Les plateaux constituants nécessitent un usinage.

Trou et galerie creusés dans le bois par des larves ou insectes.

Source de déperditions d’énergie thermique sur une paroi présentant un manque d’isolation localisé, dû à un impératif structurel. Les ponts thermiques peuvent être limités selon la technique d’isolation utilisée.

Température à laquelle l’humidité contenue dans l’air sous forme de vapeur d’eau commence à condenser en gouttelettes d’eau.

Panneau qui a été mis en forme et auquel on a donné du relief vers l’intérieur dans un souci d’esthétique.

Nom donné à une pièce de bois massif, lamellé-collé, composite ou LVL ou dite en I de forte section supportant d’autres éléments de charpente ou de plancher.

Action permettant de protéger un bois qui naturellement ne serait pas durable. La préservation du bois est assurée généralement par des traitements adaptés, en fonction du bois et de l'utilisation prévue.

Un procès-verbal est le résultat d’essai délivré par un laboratoire d’essai agréé, à la demande du fabricant. Il qualifie la conformité d’un matériau vis à vis d’une exigence particulière (résistance au feu, compatibilité alimentaire acoustique).

Système européen de correspondance des couleurs. C'est une référence général de gamme de couleurs, présentée en nuancier et permettant à tout individu d'identifier clairement une couleur par un numéro.

Le rayonnement, ou radiation, désigne une transmission de chaleur à travers le vide, du gaz ou de l’air. Un flux de particules se propage à travers le vide, un gaz ou un corps transparent aux infrarouges. La composition spectrale de ce rayonnement dépend de la nature et de la température de la surface de la particule porteuse. La quantité de chaleur émise par radiation est fonction de l’émissivité et de la température de surface du corps récepteur.

Règle de positionnement du pare vapeur dans le cas de parois composées de plusieurs couches d’isolation. En dessous de 600 m d’altitude, le pare-vapeur doit être situé dans le premier tiers, au-dessus de 600 m : dans le premier quart.

C’est une caractéristique de résistance à la chaleur, non pas d’un matériau en général, mais de son épaisseur spécifique. Plus R est grand, meilleure est la performance thermique.

Diminution des dimensions d’une pièce de bois due à la diminution de la teneur en humidité, à son séchage.

Procédé d’assemblage sur l’ouvrant et sur le dormant qui améliore l’isolation thermique et permet d’éviter la condensation.

Procédé d'isolation thermique d'une toiture par l'extérieur, généralement réalisé de manière continue entre la charpente et la couverture.

Bois ayant une teneur en humidité sensiblement en équilibre avec les conditions atmosphériques naturelles environnantes, car il a perdu son eau libre. Humidité comprise entre 18 et 22 %.

Surface droite transversale de la pièce en bois.

Pièce de bois servant à recevoir les éléments du plancher.

Consiste à épandre pneumatiquement et à sec les fibres sur une surface horizontale ouverte, notamment dans les combles non aménageables.

Bille produite à partir de la grume au-dessus de la bille de pied.

Procédé de laquage à chaud utilisé sur les portes d’entrée ALU, assurant un maintien des couleurs et des brillances garanti 10 ans et une parfaite résistance en ambiance saline.

Traitement de protection insecticide, fongicide (champignons) et hydrofuge (humidité) du bois.

Déformation d'un pièce de bois en flexion lui donnant l'aspect d'une tuile creuse.

La valeur SD correspond à la couche d’air équivalente à la diffusion (en mètre). Elle est calculée par la multiplication de la résistance à la diffusion et de l’épaisseur de la couche du matériau (en mètre). Plus le chiffre obtenu est faible, plus la couche du matériau est ouverte à la diffusion.

La valeur U est le coefficient de transmission thermique U [W/m²K] et sert de mesure pour l’isolation thermique des éléments de construction. Elle est calculée à partir de l’épaisseur du matériau de construction s [m] et de la conductibilité thermique λ [W/mK]. En cas d’éléments comportant plusieurs couches, on calcule à partir du total de chaque résistance à la conductibilité thermique R [m²K/W] des différentes couches de matériau.

Bois qui n’a pas été séché jusqu’au ou au-dessus du point de saturation des fibres. Bois venant d’être abattu avec une humidité supérieure à 50 %.

Les lames de verre qui composent ce type de vitrage sont séparées les unes des autres par un ou plusieurs films plastiques. En cas de bris, le verre reste collé sur la feuille de plastique. Résistance au feu et bonnes performances acoustiques.

Dans la construction, planche de bois servant de support à différents types de couverture. Les voliges ont une section rectangulaire, leur largeur varie de 8 à 20 cm et leur épaisseur de 8 à 27 mm.

Rapport entre le volume (m3) et la masse (kg) du bois avec son écorce. Pour 1 m3, la masse volumique du bois varie entre 450 et 1 100 kg.

Mesure d’une quantité de bois rond à partir de ses dimensions.